Le mot du boss
Lorsque j’ai imaginé le Wawa, j’étais encore dans une autre vie, avec un autre métier, d’autres priorités. Puis un coup du sort m’a forcé à tout remettre en question. J’ai dû rentrer en France, poser mes valises, et me demander : « Est-ce que c’est vraiment ça que j’ai envie de faire ? »
J’ai repensé à tous ces bars et restos où j’avais bossé, ici et ailleurs, mais surtout au bistrot de mon papy. C’est là que j’ai appris le tarot avec les anciens du village et goûté mes premiers sirops au kir cassis. C’est de là que tout est parti.
En 2013, avec l’aide des copains et de toutes celles et ceux qui m’ont soutenu, j’ai lancé le projet Wawa. Au-delà de la déco, j’ai voulu y ramener un morceau de cette histoire : les tables et les chaises du bistrot du papy, pour accueillir tout le monde comme à la maison. Parce qu’au fond, on n’est jamais mieux qu’en famille.
